La dernière réunion des NAO s’est tenue ce jour. La Direction a mené des discussions expresses annulant même une réunion qui était planifiée la semaine prochaine…
La proposition finale reste décevante et en deçà de nos attentes et de celles des salariés.
La Direction a finalement proposé une enveloppe budgétaire de 2,5 % de la masse salariale, soit 2 796 189 €, contre 2,2 % initialement. Une progression certes, mais insuffisante au regard des attentes des salariés et des excellents résultats enregistrés en 2024.
Les principales mesures annoncées :
- Augmentations collectives : +1,6 % pour les salaires jusqu’à 36 000 €, contre 1,2 % dans la première proposition. Cette augmentation concernera 501 salariés (contre 394 précédemment).
- Augmentations individuelles : Budget porté à 1,79 % de la masse salariale, soit 2 002 142 €.
- Budget RMA (revalorisation liée à la branche) : Maintien à 0,37 % de la masse salariale , soit 416 363 €.
- Effet report : Maintien à 0,12 %, soit 135 295 €.
Et… c’est tout, aucun périphériques ( Augmentation de la prise en charge des abonnements transports, des tickets restaurants, PPV…)
Des justifications loin de nous convaincre…
Dans un mail du 5 février, Benoît Courmont a répondu à notre lettre ouverte en justifiant cette proposition par :
- La nécessité de préserver l’équilibre financier du Groupe.
- Une politique salariale « transparente » et alignée sur le marché.
- Une inflation en baisse (1,2 % en 2024), limitant selon lui la nécessité d’augmentations plus importantes.
- Une enveloppe comparable à celle du secteur de l’assurance.
Or, cette analyse est déconnectée de la réalité des salariés.
➡️ Les collaborateurs ont contribué aux excellents résultats de 2024 et méritent une meilleure reconnaissance.
➡️ L’inflation a peut-être ralenti, mais le coût de la vie reste élevé : logement, énergie, alimentation… les dépenses ne diminuent pas !
➡️ La baisse de l’enveloppe salariale par rapport aux attentes envoie un signal négatif sur la reconnaissance des efforts fournis.
Un dialogue social à sens unique ?
Nous regrettons un manque d’écoute et de prise en compte de nos revendications. Le dialogue social ne peut pas être une simple formalité.
En privilégiant les augmentations individuelles plutôt qu’une revalorisation collective plus équitable et en attribuant une part importante du budget aux négociations de branche (RMA) prévues en mai, la Direction réduit la portée des négociations et empêche toute discussion sur ces montants avec les organisations syndicales, freinant ainsi les avancées possibles pour l’ensemble des salariés.
La rapidité avec laquelle cette négociation a été menée contraste avec le manque d’ouverture à nos revendications .
Était-ce une vraie discussion ou une simple formalité pour la Direction?
Les organisations syndicales du Groupe recevront le projet d’accord prochainement et devront se positionner pour le 14 février.
