Pour faire suite à notre communication du 13 septembre, nous avons eu ce matin des précisions sur les principes retenus :  

Salaire d’embauche et rattrapage prévu : 

A compter du mois d’octobre, le salaire minimum d’embauche sera porté à 25 500€ (salaire fixe annuel brut, hors primes d’expérience). 

Tous les CDI et CDD administratifs, qui sont présents dans les effectifs au 31 aout 2023 et dont le salaire est inférieur à ce salaire minimum seront rattrapés à la hauteur de 25 500€.  Cette mesure sera appliquée sur le salaire d’octobre avec un effet rétroactif au 1er janvier 2023. Elle concerne 46 collaborateurs.  

Des passages de classes de 3 à 4 : 

En complément de cette décision, et afin d’ajuster certains salaires.  

Il a été décidé, en concertation avec les managers concernés que :  

• 34 salariés passeraient de classe 3 à classe 4 dès le mois d’octobre. 

• 27 collaborateurs, identifiés comme étant aux attendus de la classe 4, seraient accompagnés afin de passer également en classe 4, lors de la campagne des augmentations 2024. 

• 13 collaborateurs n’ont pas été identifiés comme étant aux attendus de la classe 4.  

Pour des raisons de confidentialité, nous n’avons, bien entendu, pas le nom des collaborateurs concernés. Les restitutions individuelles seront faites, ces prochains jours, par les managers. 

Nous pensons que les collaborateurs concernés sauront apprécier à sa juste valeur ces premières mesures. 

Malgré tout, nous considérons que ces mesures ne sont pas suffisantes et nous n’avons, bien entendu, pas l’intention de nous arrêter en si bon chemin car l’iniquité touche toutes les classes et toutes les catégories de salariés (administratifs comme commerciaux) au sein du Groupe.  

Nous n’avons pas manqué de le rappeler à la Direction ce matin.  

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, chaque année, lors des négociations, nous revendiquons une enveloppe conséquente d’augmentation collective pour compenser la perte importante de pouvoir d’achat. 

Nous regrettons que ces mesures touchent au final moins de collaborateurs La Mondiale que de collaborateurs AG2R, même si cela peut s’expliquer par le fait que l’enveloppe restante coté AG2R est plus importante, du fait cette année, de l’absence de mesures de branche les concernant. 

Enfin, et bien sûr, les autres organisations syndicales – qui n’auront, quant à elles, pas œuvré pour les collaborateurs – pourraient être tentés, en cette période d’élections, de pointer du doigt ce que nous n’avons pas encore obtenu : La critique est facile quand on ne fait rien !  

Vous le savez : nous ne nous arrêterons pas là : la défense du pouvoir d’achat de tous les collaborateurs est notre priorité absolue !